Elle nous vend du rêve sur Instagram ! La vie en campervan – comprenez camping-car, combi, fourgon aménagé, van… – fait de plus en plus d’émules chez les citadins en mal de grand air. Mais avant de pouvoir poster un cliché de son coffre ouvert avec vue, il y a deux-trois choses à savoir côté organisation. Suivez nos tips pour partir en roue libre (et en toute sérénité) !
Photo de une // Wikicampers
PARTIR AVEC UN BON GUIDE
Un guide en papier, oui ! Dernièrement, les maisons d’édition ont publié de beaux ouvrages sur le sujet. Parmi eux, « Vanlife et vie nomade – vivre, voyager, travailler… sur les routes » de Dana Tentea et Stéphane Boitel (éditions Eyrolles) et « Partir en van, le guide pour voyager autrement » de Pierre Rouxel et Camille Visage (éditions Larousse) qui donnent de précieux conseils avant de se lancer. Sur la question des itinéraires, les classiques du genre se mettent à jour ! Le Routard propose un livre joliment illustré avec « Road Trips France » (éditions Hachette) et Le Petit Futé n’est pas en reste avec « Les plus beaux circuits en camping-car et van France ».
LOUER UN VAN
Pour tester ce mode de voyage le temps d’un week-end, d’une semaine ou plus, on se tourne vers des agences sûres et spécialisées comme Blacksheep Van, WeVan, Roadsurfer ou Campy Camper. Ou on choisit le véhicule qui nous convient sur un site de location entre particuliers comme Yescapa ou Wikicampers. Si on ne peut plus se passer de la vie nomade, l’achat de sa propre maison roulante sera évidemment une solution plus économique. En parallèle de la location, Wikicampers propose d’ailleurs des modèles d’occasion à la vente. On n’hésite pas à essayer préalablement plusieurs versions pour savoir quelle est la configuration la plus adaptée à nos besoins : combi Volkswagen vintage pour ranger les surfs, fourgon aménagé en solo, van avec toit relevable pour deux ou quatre, camping-car avec toilettes et douche intégrées pour une tribu… À chacun son style !
DEVENIR UN VÉRITABLE VANLIFER
Le statut de voyageur nomade implique un certain code de conduite (qui tombe sous le sens mais il vaut mieux le rappeler). Ainsi, on préserve les spots sauvages, on emporte toujours ses déchets avec soi – y compris le papier toilette si on laisse un cadeau à Dame Nature -, on respecte ses voisins d’un soir, on mange locavore, on se débarrasse du superflu… Less is more ? La clé de la liberté !
SE POSER EN VAN
La liberté s’arrête là où la réglementation le stipule, car il ne suffit pas de se garer n’importe où pour passer la nuit ! En théorie, il n’est pas interdit de dormir dans son véhicule dans les domaines publics, mais on checke toujours s’il n’existe pas un arrêté municipal ou un panneau de signalisation. On vérifie également que l’on ne soit pas dans une zone protégée ou un parc naturel. Pour repérer les campings, les aires de stationnement gratuites ou payantes, les parkings de nuit et les lieux en pleine nature, direction l’application park4night (petit conseil : bien lire les commentaires avant de s’installer dans un spot sauvage). Pour camper à petit prix dans un parc, un jardin ou un terrain privé, on télécharge l’appli HomeCamper.
VIVRE DANS UN VAN
La question de la promiscuité dans 6 à 10 m2 étant un vrai sujet, on n’emporte que l’essentiel et on vit dès que possible à l’extérieur. Pour ce qui est de la cohabitation avec autrui, il n’est jamais trop tard pour développer ses facultés de communication ! En ce qui concerne les équipements, ils doivent être choisis en fonction des besoins de chacun : douche, douchette extérieure ou douche solaire, lit permanent ou rétractable, eau froide et chaude (ou seulement froide), batterie secondaire ou panneaux solaires pour l’électricité, réfrigérateur, four, plaques de cuisson… Selon les cas, on ne pourra pas couper à certaines tâches comme gérer le budget, connaître quelques rudiments en mécanique en cas de problème, éviter les zones blanches si on a besoin d’Internet pour télétravailler, vider régulièrement le réservoir d’eau grise dans une aire de service camping-car (et donc penser à économiser l’eau au quotidien).
Pour la cuisine, on pioche des idées dans le livre « Popote, le guide itinérant du bien manger » de Baptiste Levrier (éditions Papier). Même avec un équipement sommaire, on peut faire des merveilles ! Un petit-déj de compet’ avec du granola et du pain perdu cuit dans une popote beurrée, un apéro sunset avec des produits locaux, des grillades à cuisiner à l’extérieur avec un réchaud à gaz ou un feu de bois (sinon, bonjour les odeurs au moment du coucher !)… Enfin, pour s’approprier pleinement son van, on le décore avec des accessoires personnels : un bouquet de fleurs séchées suspendu, une guirlande guinguette, un plaid graphique… En route avec notre home sweet home !
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2 Commentaires
Il y a un super loueur de vans aménagés en Ardèche, il s’agit de OnyVan.
Réservation en ligne sur http://www.onyvan.fr